Cancer du sein
Le Docteur Velemir, chirurgien à Nice, a réalisé sa formation en chirurgie mammaire au Centre Anti Cancer Jean Perrin à Clermont Ferrand
Le cancer du sein
Le Docteur Velemir privilégie les techniques permettant un résultat esthétique et fonctionnel optimal afin de limiter l’impact de la chirurgie sur la qualité de vie de ses patientes. Il travaille en collaboration avec une équipe de spécialistes en radiologie, sénologie, radiothérapie, cancérologie et psychologie afin d’offrir à ses patientes une prise en charge multidisciplinaire à la fois humaine et respectant les standards de qualité en cancérologie.
Le cancer du sein demeure le cancer féminin le plus fréquent
On estime qu’une femme sur neuf sera touchée par cette maladie dans sa vie.
Etant donné sa fréquence et son impact sur la qualité de vie des femmes, le cancer du sein fait l’objet d’un dépistage national organisé par mammographie tous les 2 ans entre 50 ans et 74 ans.
Toutefois, suivant les antécédents personnels et familiaux, il est peut-être recommandé de débuter le dépistage plus tôt à partir de 40 ans voir plus jeune, en utilisant la mammographie, l’échographie mammaire ou l’IRM mammaire.
Les progrès de ce dépistage à la fois généralisé et ciblé conduisent à un diagnostic de plus en plus précoce ce qui permet d’améliorer la survie des patientes qui est actuellement de 86% à 5 ans, tous types confondus.
Le diagnostic du cancer du sein repose le plus souvent sur la biopsie (prélèvement) d’un nodule palpable ou d’une zone suspecte à l’imagerie.
Sauf cas exceptionnels, la chirurgie reste la 1ère étape incontournable. Les techniques d’oncoplastie (chirurgie esthétique appliquée à la cancérologie) permettent de ne retirer que la tumeur et conserver le sein dans 70 % des cas.
Dans le cas où l’ablation totale du sein reste inévitable (mammectomie totale), des techniques de reconstruction peuvent être envisagées, après la chirurgie voire pendant l’opération.
L’autre progrès est la technique du « ganglion sentinelle ».
Elle consiste enlever pendant l’opération le ou les premiers ganglions lymphatiques (relais du système immunitaire en forme de petite bille) les plus proches de la tumeur au niveau du creux axillaire (aisselle). Ces ganglions sont analysés pour voir s’ils contiennent des cellules cancéreuses, signe que la tumeur a commencé à se disséminer. Si les ganglions ne sont pas atteints, alors le geste chirurgical s’arrête là. S’ils sont atteints on réalise un curage ganglionnaire : tous les ganglions de l’aisselle sont enlevés.
La tumeur enlevée fait l’objet d’une analyse détaillée qui permettra d’adapter la suite des traitements qui pourront être : radiothérapie, hormonothérapie, chimiothérapie.