Si la loi de 2001 a rendu la pratique légale, les hommes et femmes qui souhaitent y recourir se heurtent au refus des médecins et à la pression familiale. Souvent réversible, cette méthode de contraception reste étrangère aux mœurs françaises, contrairement aux pays anglo-saxons.
Luka Velemir, gynécologue obstétricien à Nice, note une majorité de demandes venant de femmes âgées de 35 à 40 ans :
«Avant cet âge-là, j’ai la plus grande prudence à le faire. Les certitudes que l’on a à 20 ans ne sont pas les mêmes qu’à 30 ou 40 ans. Chaque personne doit pouvoir être respectée dans son choix, mais le médecin n’est pas obligé de dire oui à tout, il peut en référer à des confrères.»
Alors, pour éviter les nombreuses déconvenues, une forme de solidarité s’organise entre les patients, notamment sur les réseaux sociaux. Comme ce groupe Facebook qui a élaboré un annuaire de praticiens volontaires.
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