Chaque mois, Libération fait le point sur les histoires qui ont fait l’actualité des femmes, de leur santé, leurs libertés et leurs droits. Trente-deuxième épisode : avril 2018.
Un plaidoyer pour une césarienne «bienveillante»
Une fois sur cinq, lors d’un accouchement, le bébé naît par césarienne. Pourtant, l’intervention chirurgicale, connue du grand public, a mauvaise réputation. Souvent mal vécue par les femmes auxquelles elle est imposée d’urgence, la césarienne est aussi source de frustrations pour les futures mères qui la demandent avant l’accouchement, car les médecins préfèrent généralement les en dissuader. «On m’a séparé de mon conjoint, […] je sentais les mains des médecins dans mon ventre, […] et surtout, on ne m’a pas laissé tenir mon bébé dans mes bras», raconte une femme dans l’article. A l’inverse, une autre témoigne de ses difficultés à accoucher par césarienne et non par voie basse. «Je sentais qu’on me jugeait, qu’on me prenait pour une « chochotte ». Pourtant, en 2018, nous devrions pouvoir choisir !»
Leave A Comment